Qui suis-je ?

Biographie Francisco RUBIO
Quelques mots sur le créateur de ce blog

Francisco Rubio, né en 1949, est le fils d’un réfugié républicain espagnol (son grand père a été le dernier gouverneur civil de la Province de Valencia pendant la Guerre civile espagnole) et d’une artiste lyrique qui a fait toute sa carrière à l’Opéra de Paris. C’est probablement de cette double filiation que lui vient son goût pour l’action humanitaire et les arts, en particulier la peinture et le chant.

Après un diplôme obtenu à ScPo Paris et un DESS de Droit public, il entre au ministère de l’Agriculture comme chargé de mission. Il y restera cinq ans sous l’autorité successive de Jacques Chirac puis Pierre Méhaignerie. Participer plus activement à la défense des droits humains le conduit à passer son diplôme d’avocat puis à s’engager dans des collectifs d’avocats. Parallèlement il s’intéresse à l’étude des structures juridiques de la société civile.

En 1996, il rejoint et crée la direction juridique de Médecins du monde où très rapidement il devient un spécialiste reconnu, tant en France qu’à l'international, du monde des ONG (Organisations non gouvernementales). Un univers trop rarement étudié en France. Ce goût prononcé, pour l’histoire et les structures juridiques de la société civile organisée, lui est venu quand il était encore étudiant à ScPo, où il a eu la chance d’avoir comme Maître de conférences un très jeune professeur d’histoire : Jean Noël Jeanneney et pour professeur titulaire de la chaire d’histoire contemporaine : Pierre Nora. Deux enseignements, pour lui inoubliables. Deux de ses maîtres à penser.

Goût de l’histoire - enseignée autrement - par deux maîtres et goût de l’enseignement, le conduisent tout naturellement à développer l’un des premiers enseignements en France sur les ONG et la société civile organisée à l’université du Mans, puis à la Sorbonne et à ScPo.

En 2004, dans le cadre d’un programme inter-universitaire, à Columbia University (New-York), puis à ScPo Paris avec le professeur Coralie Bryan, il anime un séminaire d’étude comparative sur les ONG américaines et françaises. Un séminaire qui donnera lieu à une publication dans la revue « Tocqueville ». Pendant plusieurs années Francisco Rubio enseignera à Columbia et ses travaux seront récompensés par un prix du Programme Allianz.

A cette époque il publie de nombreux ouvrages sur le monde humanitaire et les ONG : Les ONG acteurs de la mondialisation à la Documentation Française, Le Dictionnaire Pratique des ONG aux éditions Ellipses (ouvrage qui reste aujourd’hui encore un livre de référence dans ce domaine) et par ailleurs occupe une fonction d’expert auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie où il aide à la rédaction du nouveau statut des ONG, puis au Conseil de l’Europe où il participe aux travaux sur le cadre international des ONG.

La préparation de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale l’interpelle quand il constate qu’aucune, ou pratiquement aucune place n’est réservée à l’étude des structures organisées de la société civile. Or, ces structures que l’on peut regrouper sous le vocable d’associations ou de fondations internationales ou transnationales ont joué un rôle essentiel dans le soutien sous de multiples formes aux militaires et aux populations civiles, notamment auprès des pays de l’Entente et singulièrement en Belgique et en France. Certains historiens britanniques vont même jusqu’à suggérer que la victoire de l’Entente est en partie le résultat d’une puissante société civile organisée qui faisait défaut à l’Allemagne.

C’est pour réparer cette injustice criante que Francisco Rubio a décidé de créer ce « blog » et de se battre pour que l’on reconnaisse (enfin) le rôle de la société civile organisée pendant la Première Guerre mondiale.

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